• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualits > Economie > La libert de travailler le 1er mai ?

La libert de travailler le 1er mai ?

« Je trouve ça complètement incohérent parce que mes employés et mes apprentis veulent travailler. C'est payé double, c'est rattrapable. C'est un avantage aussi. Et puis, ça reste une fête. On a un métier qui travaille énormément pendant les fêtes, si on nous interdit de travailler pendant les fêtes, on travaille quand et on gagne notre argent quand ? » (Virginie Ménager, le 30 avril 2025 sur France Bleu Normandie).

Et voici que revient comme un marronnier le sujet de l'ouverture des commerces un premier mai. Le premier mai, jour de la fête du travail, certains disent de la fête des travailleurs, mais lisez les calendriers ! Toujours est-il que le premier mai est le jour le pire des jours fériés et dimanche, celui où travailler devient un exploit juridique.

À l'heure actuelle, selon l'article L. 3133-6 du code du travail, seules les entreprises ou organismes « qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail » peuvent travailler le premier mai. On imagine bien les professions de santé (hôpital, etc.), de sécurité (forces de l'ordre, armée, pompier, etc.), et quelques autres (taxis, cheminots, contrôleurs aériens, etc.), mais apparemment, produire et vendre une baguette de pain n'est pas dans les indispensables.

Soyons clairs : pourquoi n'avons-nous pas le droit de manger du pain frais un premier mai alors que ceux qui le produisent et le vendent le voudraient bien et sont prêt à nous le proposer ?

Pire encore : les fleuristes non plus ne sont pas nécessaires, les fleurs sont encore moins indispensables que le pain, le premier mai... et pourtant, cherchez l'erreur, l'État tolère que n'importe quel particulier, moi, vous, vende dans la rue du muguet cueilli dans la forêt... ou même cultivé en serre. Et cela sans déclaration, sans TVA, sans impôt sur le revenu ou de société. Une exception fiscale (et sociale) française ! Une journée en or pour le parti communiste français pendant de très nombreuses années, car cela lui permettait de réinjecter légalement de fortes sommes en espèces sous la bannière "vente de muguet" le premier mai !

Virginie Ménager est trentenaire et est fleuriste à Breteuil-sur-Iton, dans l'Eure. Elle ne pouvait pas ouvrir son magasin le premier mai toute seule, sans l'aide de ses employés, mais finalement, elle a pu l'ouvrir avec le concours de son conjoint, qui est autorisé à travailler avec elle car il n'est pas salarié. Elle s'est confié le 30 avril 2025 à Laurent Philippot de France Bleu Normandie (maintenant, on dit ICI Normandie, mais j'aurais du mal à m'y faire), pour exprimer son incompréhension de la loi : ses salariés sont partants pour travailler le premier mai, payés le double, et surtout, ses clients sont là, aimeraient bien profiter de leur jour de congé pour acheter des fleurs, ou du pain... Dans un pays de libertés, c'est inconcevable.

De telles incohérences se trouvent partout en France. Le député Karl Olive a montré ce 1er mai 2025 une vidéo sur Twitter où une boulangerie de sa circonscription de Poissy était fermée avec un écriteau qui disait en substance : "fermée contre notre volonté", et à deux pas de là, un MacDonald était ouvert !
 

Alors, bien sûr, la secrétaire générale de CGT, Sophie Binet, gardienne du temple, a rappelé que le premier mai, ce n'était pas de travail du tout pour les salariés... même s'ils le veulent ! La raison : pour les protéger d'eux-mêmes ! En effet, le volontariat est parfois un peu contraint dans certains entreprises. C'est possible, mais on n'est pas obligé d'autoriser tout le monde à travailler et au contraire, on pourrait en profiter pour interdire l'ouverture des grandes surfaces mais autoriser l'ouverture des petits commerces qui aurait ainsi un peu de répit.

Le jour de congé sert-il vraiment la cause du salariat ? Si on en juge par les manifestations du premier mai en France, seulement 157 000 personnes ont manifesté dans toute la France selon le Ministère de l'Intérieur dont les statistiques sont désormais fiables. Mais même si on se réfère aux données de la CGT, 300 000, cela fait en gros seulement 1% de la population active. Il faut dire les choses comme elles le sont, les Français se moquent de la défense du travailleur le premier mai et préfèrent profiter du soleil d'un pont élargi du jeudi au dimanche pour avoir un peu de détente (certainement bien méritée). Au même titre que les Français, du moins la plupart d'entre eux, se moquent de la religion, des fêtes religieuses mais restent attachés aux congés acquis par l'Ascension, la Pentecôte, Pâques, Noël, l'Assomption, la Toussaint...
 

Dans les années 2010, on a eu le débat sur le travail le dimanche, l'ouverture des magasins, etc. À l'époque, les syndicalistes et l'Église catholique s'étaient réunis dans la cause commune de garder le dimanche journée sans travail. Maintenant, la société a évolué, et beaucoup de consommateurs sont contents de pouvoir utiliser leur dimanche à faire quelques courses, à aller dans une librairie, une jardinerie ou un magasin de bricolage. Qui remettrait en cause cette liberté nouvelle ? A-t-on eu connaissance de salariés harcelés qui ne voulaient pas travailler le dimanche et qui y seraient contraints sous peine de licenciement ? Peut-être quelques cas, mais à ma connaissance, ce n'est pas la majorité des situations.

C'est du gagnant gagnant gagnant : gagnant pour le consommateur qui gagne une liberté de plus pour consommer (rappelons que sur Internet, le e-commerce, cela fonctionne 24 heures et 24 et 7 jours sur 7, y compris les dimanches, jours fériés et bien sûr premier mai !) ; gagnant pour l'entreprise qui voit son chiffre d'affaires ainsi s'accroître ; enfin, gagnant pour le salarié qui peut travailler plus, gagner deux fois plus pour le même travail. Et j'ajoute que c'est aussi gagnant pour l'État, dont les caisses sont structurellement vides, qui, évidemment, et c'est normal, se sucre à chaque activité commerciale (TVA, impôt sur le revenu, impôt de société, multiples autres taxes selon activités, etc. et aussi charges sociales sur les salaires).

L'an dernier, le 1er mai 2024, des boulangers sont allés contre la loi en ouvrant et en faisant travailler leurs salariés. Normalement, cette pratique illégale dans les textes était malgré tout tolérée, mais pas cette année-là où des amendes allant jusqu'à 1 500 euros par salarié ont été distribuées. Pourtant, une position ministérielle en 1986 avait officialisé cette tolérance, mais elle a été remise en cause par une décision de la Cour de Cassation de 2006.
 

Notez l'incohérence : la convention collective de la boulanger-pâtisserie permet le travail le premier mai, sur la base du volontariat, bien sûr, mais cette autorisation ne repose sur aucune dérogation légale explicite, ce qui renforce l'insécurité juridique de cette profession, comme d'autres professions (les fleuristes notamment).

Heureusement, la justice est parfois compréhensive. Le 25 avril 2025, le tribunal de police de La Roche-sur-Yon a publié une décision de relaxe de cinq boulangeries vendéennes poursuivies pour avoir fait travailler des salariés le premier mai. Il semble que cette annonce faisait suite à la démarche d'une sénatrice de Vendée, Annick Billon, qui a déposé le 25 avril 2025 une proposition de loi avec de nombreux collègues (dont Hervé Marseille, Mathieu Darnaud, François Patriat, trois présidents de groupe, etc.) pour faire évoluer la loi et l'adapter aux impératifs de la société d'aujourd'hui.
 

Ainsi, cette proposition de loi, qui a reçu le "label gouvernemental" de "procédure accélérée" (cela réduit le nombre de navettes entre le Sénat et l'Assemblée), n'introduit qu'une seule transformation, celle d'élargir les situations de dérogation à la règle de la journée non-travaillée : « dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public ». "Besoins du public", en d'autres termes, le souhait des consommateurs à pouvoir acheter du pain ou des fleurs un premier mai comme un autre jour (entre autres). La procédure étant ce qu'elle est, la proposition étant soutenue par le gouvernement, on peut raisonnablement imaginer que la journée du 1er mai 2026 sera ainsi dotée de cette adaptation juridique.
 

Dans l'exposé des motifs, les sénateurs auteurs de cette proposition ont d'ailleurs bien précisé qu'il ne s'agissait pas d'abroger le premier mai : « Il ne s'agit en aucun cas de remettre en cause le caractère férié et chômé du cette journée, mais de reconnaître la spécificité de certaines activités, à l'instar des boulangeries ou des fleuristes, qui participent pleinement à notre vie quotidienne et à notre patrimoine culturel. ». Et ils ont ajouté : « Ce texte vise donc à rétablir un équilibre entre le respect des droits des salariés et la nécessaire adaptation du droit aux réalités du terrain. Il apporte une réponse pragmatique et attendue à cette situation. ». Et je dirais, une réponse consensuelle... à l'exception des syndicats archaïques qui ne voient pas la société évoluer.

En d'autres termes, ceux qui se prétendent révolutionnaires sont les plus conservateurs, veulent régir la société comme si on était encore en 1945, alors que la société a complètement changé, sa temporalité, sa diversité, sa liberté, etc. On vit différemment, cela peut être regrettable, mais c'est la réalité. La globalisation et le commerce électronique sont là, de toute façon, pour rappeler que la loi n'empêchera pas l'évolution de nos habitudes de vie, mais ne pas la changer plombera simplement nos entreprises et notre économie, et donc nos acquis sociaux (il en a été de même avec l'interdiction de diffusion d'un film à la télévision le vendredi et le samedi pour soutenir le cinéma : Netflix en a bien profité !).


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (01er mai 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La liberté de travailler le 1er mai ?
La baguette magique.
Le Jour du Seigneur.
Mission accomplie : les budgets 2025 (PLF et PLFSS) définitivement adoptés (ouf !).
PLF 2025 : la majorité de rejet !
5 euros pour visiter Notre-Dame de Paris ?
Le Plan Calcul.
Les 20 ans de la loi handicap du 11 février 2005.
Méfiez-vous du chat qui dort à Noël !
Voie du covoiturage sur le périph !
Achats dans la fonction publique : des économies à faire ?
Doliprane : l'impéritie politique.
Budget 2025 : l'impossible mission de Michel Barnier.
L’aspirine, même destin que les lasagnes ?
François Guizot à Matignon ?
Standard & Poor's moins indulgente pour la France que les autres agences de notation.
Assurance-chômage : durcissement pour plus d'emplois ?
Les 10 mesures de Gabriel Attal insuffisantes pour éteindre la crise agricole.
Le Tunnel sous la Manche.
Agences de notation Moody's et Fitch : la France n'est pas dégradée !
Der Spiegel : "La France, c'est l'Allemagne en mieux".
Comment créer les emplois de demain ?
Yvon Gattaz.
Gilberte Beaux.
Carlos Tavares.
Carlos Ghosn.
Bernard Madoff.
Jacques Séguéla.
Gustave Eiffel.
Francis Mer.

 

 


Moyenne des avis sur cet article :  1.27/5   (15 votes)




Ragissez l'article

23 ractions cet article    


  • chapoutier 3 mai 12:19

    les gros ractionnaires de la bande rakoto aimeraient bien supprimer les jours fris.


    • tonimarus45 4 mai 08:21

      @chapoutier ah ces ouvriers volontaires pour travailler le premier mai ?avec le pistolet sur la tempe du licenciement ; comme ceux volontaires pour travailler le dimanche avec la meme menace ? travail du dimanche qui ne devait etre autorise que dans certains secteurs et qui c’est etendu partout meme dans le plus petit village ou il il ya un ou pusieurs supermarches.Et pour le premier mai cela sera pareil d’abord les fleuristes et les boulangers et puis apres qui ???
      Et juste pour les boulangers, d’abord ceux travaillant en famille peuvent ouvrir ? ensuite dans mon village mon boulanger est ferme le lundi et mardi et quid du pain frais mais qu’il faudrait absolument en avoir le premier mai ?
      Non tout cela releve de la meme volonte, c’est a dire mettre au pas les travailleurs et hollande n’y a pas ete pour rien.Bien sur aussi bien pour ces jours feries qui ne seront plus chomes ,que pour les dimanches ou ils travaillent le matin ,ces travailleurs « volontaires ? », pourront se reunir en famille un autre jour ?Mais « oups » ce jour l ceux que l’on voudrait inviter, travaillent ? c’est ballot ;Pour faire mesure ces supers marches ouvrent jusqu’a treize heures afin d’interdire tout reunion familliale ? alors que fermant ne serait ce qu’a 11h/11H30 cela serait possibleEt oui il fallait apres avoir entrave la solidarite ouvriere en instaurant l’avance au merite( votre compagnon de travail est votre concurrent) il fallait faire de meme avec la solidarite familliale des travailleurs ?.Je dis des travailleurs car demandez a voir l directeur du magasin un dimanche matin , lui il n’y est pas, etonnant non


    • V_Parlier V_Parlier 5 mai 13:48

      @chapoutier
      Il aurait du titrer : « La libert de travailler TOUT LE TEMPS ».
      Puis l’anne prochaine : « La libert de refuser son salaire ».


    • titi titi 3 mai 14:27

      Dans une conomie essentiellement tourne vers les services, l’existence de jours fris « interdit de travail », parait d’un anachronisme total.


      • Seth 3 mai 16:19

        @titi

        Car je suppose que vous travaillez encore et que vous bossez par pur respect de « l’conomie tourne vers les services » 24/7/365. 

        Bien que compte tenu de votre prsence ici on puisse en douter.

        A moins bien sr que ce soit au frais de votre patron que vous surfiez sur le net pendant votre temps de travail continu et que vous veniez ici dfendre la capital et l’esclavage.

        Ou alors que votre patron, dans le but de persuader les feignants de travailler non stop, vous accorde en fait de repos quelques heures de propagande sous contrle obligatoire.

        Nan mais je rigole pas : des gens aussi exigeants que vous l’tes devraient tre contraints s’puiser au boulot vaille que vaille et la schlague si besoin est juqu’ leur fin dernire. smiley

        Aprs on a le choix par testament : Soylent Green ou fosse commune et chaux vive.

        Vive le retour aux bagnes et aux galres pour certains prts s’y soumettre comme M. Titi. smiley


      • xenozoid xenozoid 3 mai 16:23

        @Seth

         et tous cela avec des bulldozers


      • tonimarus45 4 mai 11:32

        @Seth-bien —vu ce sont ceux qui ne travaillent pas ou plus les jours feries , et les dimanches ,et meme les autres jours qui braillent pour faire travailler les autres


      • titi titi 4 mai 13:46

        @Seth

        "dfendre la capital et l’esclavage.

        "

        Il faut vraiment que vous songiez ouvrir un dictionnaire pour connaitre la dfinition exacte d’esclavage.

        Comparez le travail du 1er mai l’esclavage, ou aux galres, ca n’lve pas vraiment le dbat, et vous fait passer pour un niais.

        Rassurez nous : vous n’tes pas un neuneu ?


      • V_Parlier V_Parlier 5 mai 13:49

        @tonimarus45
        C’est exactement a ! Et a peut mme s’entendre de fonctionnaires !


      • tonimarus45 5 mai 17:00

        @V_Parlier-Peut etre bien mais ne pas generaliser car moi meme ancien « assimile » fonctionnaire et retraite je suis contre cette mesure


      • V_Parlier V_Parlier 5 mai 21:33

        @tonimarus45

        Certes, dans toutes les catgories il y a des gens qui n’assument pas leurs ides quand leur petit confort personnel ne pourrait que lgrement ptir. C’est ce que je sous-entendais.


      • chantecler chantecler 4 mai 00:02

        C’est dire que les gens sont fauchs , alors quelques sous en plus pour s’offrir le dernier i phone ou une bagnole lectrique ou une paire de groles au fiston !...

        C’est certain : les boulangers sont prts raquer !

        Mais faudra doubler le prix du pain !

        Ou manger de la brioche !


        • V_Parlier V_Parlier 5 mai 13:51

          @chantecler
          Le but recherch : Instaurer d’abord le travail des jours fris avec compensation. Puis l’tape d’aprs : On peut diminuer le salaire parce-qu’avec la compensation on touche assez. Emballez, c’est rgl !


        • tonimarus45 5 mai 17:08

          @chantecler bonjour Sauf que en ce qui concerne ses supermarches ouvert 7 jours sur 7, le pouvoir d’achat n’etant pas extensible le chiffre d’affaire ce fait sur 7 jour au lieu de 6, et quid des frais d’ouverture des magasins lors de ce 7eme jour.En fait je pense qu’ils plus perdants que si ils n’ouvraient que 6 jours.


        • tonimarus45 5 mai 17:09

          @V_Parlier-Bien vu


        • anaphore anaphore 4 mai 07:51
          La libert de travailler le 1er mai ?

          D’autant que nous savons que le travail rend libre.

          Le Rakotonazisme est en marche et rien ne l’arrtera. Heil !


          • V_Parlier V_Parlier 5 mai 13:52

            @anaphore
            Oui, il coche vraiment toutes les cases !



            • Lon 5 mai 11:17

              Pas trs compliqu d’acheter la veille du jour fri !

              En France, on devrait supprim mois de mai !

              Rduire le temps de travail c’est plus le progrs que travailler 365 jours sur 365.


              • tonimarus45 5 mai 17:15

                @Lon-«  »« Pas trs compliqu d’acheter la veille du jour fri ! »«  »"dites vous--- et oui comment faisait’on lorsque les jours feries etaient chomes et que nous travaillions 42h par semaine et dans les temps plus lointains 48h ???


              • ETTORE ETTORE 5 mai 12:50

                Et vous Rakoto ?

                Avez vous pens la mettre en veilleuse, en des dates diverses et varies, qui conviendraient, au vu de vos multiples parutions, vous imposant un tel travail ?

                ,Au point qu’un seul premier Mai, semble bien insuffisant, en matire de rcupration ?


                • tonimarus45 5 mai 17:11

                  @ETTORE Pas la peine de vous adresser a « rakoto » ; ces articles sortent tout droit automatiquement du service com de l’elysee.Dond en fait rakoto n’existe pas


                • ETTORE ETTORE 6 mai 14:51

                  i@tonimarus45
                  Oui je m’en doute, au vu de la multiplicit des variables d’dition, de ce
                  « groupusCULe », qui a comme seul point de repli, quand c’est jour de morne plaine, au Chteau, celui d’exhumer des squelettes, qui n’ont rien demand son plumeau plumes de Paon.
                  Mais voil, il reste toujours un petit espoir, que quelque chose remonte le fleuve pipi Rakoto, jusqu’ la source....
                  Le Vandellia cirrhosa, poisson vampire du Brsil, y arrive bien lui .....

Ajouter une raction

Pour ragir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicit



Les thmatiques de l'article


Palmars



Publicit